LE TRAMWAY DE LA DRÔME

Entete gauche Entete droite

Il faut remonter à 1866 pour trouver le souci d'un avant-projet d'étude concernant un chemin de fer d'intérêt local de la Drôme.


A cette époque, il est envisagé pour la région une ligne VALENCE / BOURG DE PEAGE / SAINT HILAIRE DU ROSIER, puis cette perspective de SAINT HILAIRE a été vite abandonnée, en raison de la traversée de l'Isère, au profit de SAINT JEAN EN ROYANS.


Dès 1867, on envisage une extension vers LA CHAPELLE EN VERCORS.


Les communes du Vercors (LA CHAPELLE et VASSIEUX) et du Royans votèrent d'ailleurs des subventions pour la création de cette ligne.


C'est par une délibération du 26 juillet 1887 que les Conseillers Généraux demandent l'étude du projet CHABEUIL / BOURG DE PEAGE / SAINT EULALIE EN ROYANS.


Les premières réactions des Maires et Conseillers Municipaux.


Dés 1891 une très grande activité se manifeste autour des projets des chemins de fers.


Les Maires et Conseillers Municipaux, mais également les populations souhaitent que le tramway passe vers leurs villages ou tout au moins le plus près possible.


C'est ainsi qu'abondent les tractations et les pétitions.


Parmi les pétitions les plus caractéristiques, on peut souligner les arguments convainquants de la commune de CHARPEY : "CHARPEY possède en effet quatre moulins, une manufacture de pelleterie et de tapis, des carrières de sable de kaolin, d'aluminium et de minerais de fer. Il s'y fait un grand commerce de bois de fusils et de chauffage, trois fabriques de galoches et de sabots, et enfin un bureau de postes et de télégraphes".


Cependant, le tram ne passera jamais au village de CHARPEY mais seulement à SAINT DIDIER DE CHARPEY.


Les habitants de BARBIERES réagissent également et demandent le passage de la ligne plus près de chez eux en empruntant les chemins 25 et 49, cette modification de tracé "n'augmentant la longueur du tracé prévu que de 1800 mètres".